Le prie dieu de ma tante
Le Prie-Dieu
Je l’ai retrouvé dans un coin du grenier de ma tante.
Abandonné, poussiéreux, bancal, presque triste.
Un vieux prie-Dieu en bois sombre, usé par les années, par les genoux penchés, les prières murmurées, les fautes répétées.
Et c’est en le voyant, dans ce rayon de lumière crayeuse, que l’idée m’est venue.
La Maison de la Fessée.
Le Confessionnal Érotique.
Ou plutôt… le Confessoir.
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Ne le trouvez-vous pas… divinement adapté aux fesses ?
À leurs courbes pleines, tendues, offertes avec cette noblesse involontaire, ce frisson d’humiliation sacrée ?
Agenouillé.e, le corps déjà soumis, mais l’esprit encore rétif…
Vous prenez place.
Les genoux s’enfoncent dans l’assise rembourrée de velours, conçue pour épargner vos membres sensibles.
Mais vos mains, elles, se cramponnent à l’accoudoir comme on s’accroche à une foi incertaine.
Car vous savez ce qui vient.
Vos fesses sont là. Hautes. Cambrées. Exposées.
Prêtes.
Trop prêtes.
Et le moindre souffle d’air, sur cette peau nue, vous fait frissonner.
Chaque silence devient insupportable. Chaque seconde, une offrande suspendue.
Et puis…
La première claque.
Pas une punition.
Pas un jeu.
Une bénédiction inversée.
Un choc sacré. Une gifle rituelle.
Quelque chose qui vous replace.
Qui vous redresse, non pas par la morale, mais par le feu.
Le Prie-Dieu n’est pas un meuble.
C’est un autel.
Et ce que vous y laissez…
Ce n’est pas seulement votre peau.
C’est votre résistance.
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